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evola_as_he_is · EVOLA AS HE IS

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This short article in french has been written for a royalist student
review whose subject is the corporatism. The interrogation is anyway
interesting, that's why I give it here. We could be surprised (and
deceived) they don't know at all the french institutionnalits,
especially the neo-thomist thinker Georges Renard, who reconsidered
completely this topic.

LA CORPORATION CHEZ JULIUS EVOLA

Stéphane Blanchonnet (Cercle Anthinéa, section royaliste lyonnaise),
ASC - Juin-Juil. 2007 www.asc.new.fr
> http://actionsocialcorp.canalblog.com/archives/asc_n_5/index.html

Dans "Le Fascisme vu de Droite" – ouvrage disponible en français aux
éditions Pardès – Julius Evola (1898-1974) propose une critique, au
sens d'une analyse rigoureuse, méthodique et sans concession à l'égard
de ses détracteurs comme de ses admirateurs, d'un régime et d'une
idéologie dont il fut un compagnon de route atypique (Evola s'opposa
notamment dans un esprit contre-révolutionnaire à l'importation du
racisme biologique allemand, à l'abaissement du rôle de la monarchie,
aux dérives étatistes et totalitaires). Ce livre publié en 1964
bénéficie à la fois de la proximité avec son sujet que donne à
l'auteur sa qualité de témoin et d'acteur, ainsi que de la hauteur de
vue que lui procurent la distance dans le temps et sa riche réflexion
politique d'après-guerre, dont témoignent des œuvres comme
"Orientations" (1950) ou "Les hommes au milieu des ruines" (1953).
Deux chapitres du "Fascisme vu de Droite" retiendront particulièrement
notre attention dans le cadre de cet article : le chapitre VIII
consacré aux institutions fascistes en général et le chapitre IX
consacré plus précisément au problème de la corporation et de
l'organisation économique.

Le chapitre VIII reconnaît d'abord au fascisme le mérite d'avoir
abattu le parlementarisme. Outre la restauration de l'État, cette
opération permet d'envisager une nouvelle forme de représentation qui
tranche avec celle procurée par les partis parlementaires, structures
dont le moyen est le clientélisme le plus vulgaire et la fin, non le
service de l'État mais celui de leurs idéologies respectives : « ils
se présentent dans une sorte de concours ou de compétition pour la
meilleure défense des intérêts de tel ou tel groupe d'électeurs, mais
en réalité ils ont chacun une dimension politique, chacun une
idéologie ; ils ne connaissent ni intérêts ni exigences les dépassant,
ils agissent dans l'État vide et visent chacun à la conquête du
pouvoir : d'où une situation on ne peut plus chaotique et inorganique
» (p. 75-76 de l'édition Pardès).

Evola voit immédiatement dans l'abolition de ce système l'occasion de
rétablir une représentation qualitative et organique (des groupes, en
fonction de leur rôle dans le corps social) et non plus quantitative
(des individus selon le principe : un homme, une voix), sur le modèle
des institutions de l'Europe d'avant 1789 : « parce que ce n'était pas
la simple force numérique des groupes, des corps ou des unités
partielles ayant au Parlement leurs propres représentants qui était
considérée, mais leur fonction et leur dignité. » (p. 77).

Idéalement pour Evola, le nouveau régime aurait dû promouvoir une
forme de bicaméralisme conçu : une "Chambre Basse" représentant la
société sur un mode qualitatif, différencié et organique
(représentants des corporations professionnelles, de l'armée, de la
magistrature et des autres corps) et une "Chambre Haute", un « Sénat,
avec des membres exclusivement désignés d'en haut, choisis surtout en
fonction de leur qualité politique, qualité de représentants de la
dimension transcendante de l'État, donc aussi de facteurs spirituels,
méta-économiques et nationaux » (p. 79) ayant pour but de faire
prévaloir le plan des fins sur celui des moyens et proche en cela de
l'idée d'un Ordre, au sens supérieur, traditionnel et religieux du
terme. Hélas ce programme ne sera pas mis en œuvre, en tout cas pas
dans toute la pureté de sa conception.

Le chapitre IX s'intéresse plus précisément à l'un des composants de
la "Chambre Basse" : la corporation professionnelle. Evola y affirme
d'abord la nécessité de « s'opposer à une fonction de la corporation
soit comme instrument d'étatisation centralisatrice, soit comme
instrument de conquête de l'État par l'économie. » (p. 82). En effet,
il décèle deux premiers écueils dans le programme corporatiste : celui
du dirigisme qui tue la libre initiative du chef d'entreprise, la
corporation étant alors conçue comme une courroie de transmission au
service d'un contrôle étatique de l'économie, et celui de l'État
corporatif, la corporation devenant alors l'instrument d'une
dissolution du politique dans l'économie.

À cela s'ajoute, le danger consistant à concevoir le corporatisme
comme une superstructure nationale où les employeurs et les employés
enverraient séparément et par branche leurs représentants, ce qui ne
ferait qu'aggraver les antagonismes de classe. Sur ce dernier point,
Evola constate l'échec du fascisme : « Le système institua […] sur le
plan législatif le double front des employeurs et des travailleurs,
dualité qui ne fut pas surmontée là où il aurait fallu, c'est-à-dire
dans l'entreprise elle-même, au moyen d'une nouvelle structuration
organique de celle-ci (donc dans sa structure interne), mais dans des
superstructures étatiques générales affectées d'un lourd centralisme
bureaucratique et, en pratique, souvent parasitaires et inefficaces. »
(p. 85).

L'auteur oppose à ce modèle bureaucratique, la « reconstruction
organique infrastructurelle » (p. 90) des corporations, c'est-à-dire,
l'idée d'une entreprise-communauté conçue de manière analogue à la
nouvelle vision organique de la nation. C'est dans chaque entreprise
donc qu'il conviendrait d'organiser la représentation de tous selon sa
fonction : le chef d'entreprise, les cadres, les différents services
et ateliers. Cette communauté de travail et son chef seraient alors
responsables devant l'État.

Ce dernier point, la responsabilité devant l'État, manifeste l'ultime
difficulté envisagée par Evola : sans un esprit commun, sans une
transcendance politique et spirituelle, la corporation est vouée à
l'échec. D'où la nécessaire reconnaissance du « caractère non
seulement économique mais aussi éthique de la corporation » (p. 86),
de la responsabilité morale du chef d'entreprise devant l'État « comme
contrepartie de la reconnaissance de sa libre initiative » (p 87), de
la lutte nécessaire contre un capitalisme « parasitaire », le chef
d'entreprise devant être le « premier travailleur » de son entreprise
par opposition au simple bénéficiaire de dividendes, de la
participation des employés aux bénéfices mais aussi aux pertes de
l'entreprise.

L'argumentation d'Evola sur la question sociale dans Le Fascisme vu de
Droite présente l'intérêt de confronter les principes
contre-révolutionnaires en la matière avec l'histoire de l'une des
tentatives, partielle et insatisfaisante mais réelle, de leur mise en
œuvre au XXe siècle. L'idée la plus forte que l'on en retiendra est
que le projet de restauration d'un ordre vraiment traditionnel et
hiérarchique ne peut se mener sur un seul terrain, qu'il soit
politique ou social et économique, mais correspondre à un changement
complet de direction dans tous les domaines et d'abord au plan
spirituel. Tout constructivisme politico-économique qui ne tient pas
compte de la dimension anthropologique du problème posé par la
Modernité se condamne à l'échec.





Sat Jun 16, 2007 8:27 pm

phrasena
Offline Offline
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This short article in french has been written for a royalist student review whose subject is the corporatism. The interrogation is anyway interesting, that's...
phrasena Offline Send Email Jun 17, 2007
4:43 pm

Anglophone readers may know corporativism by the name "distributism". Although it would be rare to find explicit references to Mussolini's Fascism, some...
Toni Ciopa
hyperborean Offline Send Email
Jun 18, 2007
9:56 am

This is a literal translation of the article. All the excerpts from 'Il Fascismo visto dalla Destra', Settimo Sigillo, Rome, 1989, are translated from the...
evola_as_he_is Offline Send Email Jun 18, 2007
9:56 am

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