Attention:
Starting December 14, 2019 Yahoo Groups will no longer host user created
content on its sites. New content can no longer be uploaded after
October 28, 2019. Sending/Receiving email functionality is not going
away, you can continue to communicate via any email client with your
group members. Learn More
- Young intellectuals and artists of the twenties admired Erich Wichman for his radical, flamboyant and individualistic lifestyle. His political views were taken as part of that whole. He was the bohemian artist pur sang: a dandy, but often living in poverty, original, enterprising, creative, uncompromisingly honest, 'alcoholic on principle', capricious and… explosive. When he was just ten years old, his Christmas list included an air gun with ammunition, a knife, the explosive picric acid and Meiers Handbuch der Explosivkörper und der Feuerwerker. Two years later the headmaster of the Utrecht Gymnasium complained to Wichman's mother about Erich coming to school with a loaded pistol. At university he became interested in the arts. In 1913 he had his first exhibition of paintings in Berlin and had already contributed articles to the famous German expressionist magazine Der Sturm and published several pamphlets on art.
Wichman was a pioneer of abstract painting in the Netherlands. He and Theo van Doesburg were the founders of the group 'De anderen' ('The Others'), a forerunner of 'De Stijl', of which Piet Mondrian en Van Doesburg were the leading figures. In 1918 Wichman landed in jail for three days after protesting against universal suffrage. Three years later he carried out his first major political stunt. To demonstrate the fraudulence of democracy, he founded the Rapaille Partij ('Rabble Party'), announced that the vagabond Hadjememaar (literally: 'if only you had me') was the party leader, and demanded free fishing in the Amsterdam Vondelpark and a maximum price of 5 cents a shot for gin. He won two seats on the Amsterdam city council and considered this as proof of his view that democracy was nonsense.
Wichman and his friends travelled a lot. They met in Berlin, Vienna and Paris. (...) Wichman lived the low life, staying in a former outdoor toilet at the back of a hotel near Gare du Montparnasse. A journey to Italy, where Mussolini was already in power, convinced him of the need for a more flamboyant Dutch fascism. His kindred spirits at home, minor aristocrats and established bourgeois figures, were too tame for his liking. (...) he nevertheless upheld an extensive correspondence with leading Dutch fascists like Wouter Lutkie and Hugo Sinclair de Rochemont. He laid down his own views in 1925 in his pamphlet Het fascisme in Nederland ('Fascism in the Netherlands'). In this short book, he explained that democracy is the worst possible political system because it isn't based on heroism. 'The best guarantee for the quality of a government is that it arises from – don't be shocked – violence… Violence at least supposes courage and the readiness to make sacrifices.' All this was no hindrance for excellent relationships with the editors of influential literary magazines like De Gemeenschap and De Vrije Bladen. In 1928 Wichman's humble political career reached its zenith, when he became the leading author of the fascist magazine De Bezem ('The Broom'). At the time, he was also fond of organising anti-socialist provocations, like throwing stink bombs into cinemas where the Soviet film Mother was being shown.(...) le fascisme n’était pas davantage, chez Wichman, un programme politique, mais, écrivait-il, « une atmosphère, un ton, un rythme des sentiments, une mentalité, une attitude devant la vie ; c’est briser en mille miettes les certitudes qui ont perdu tout sens, toute vitalité, c’est rendre toutes choses fluides, c’est tout recommencer à nouveau, c’est la jeunesse ».
Wichman n’a jamais, par ex., pris au sérieux la forme de l’État corporatif ; en fin de compte, il ne croyait en aucun système et le fascisme réellement existant, tel qu’il était vécu en Italie, ne lui convenait pas : « Pas un seul cheveu de mon crâne, qui devient chauve, ne songe à transplanter aux Pays-Bas le fascisme italien, tel qu’il est aujourd’hui, tel qu’il a été et tel qu’il deviendra, sans y apporter des changements »
(...) l’objectif d’E. Wichman n’était pas d’obtenir des diplômes, car il n’en n’eut jamais aucun, mais d’accumuler le maximum de savoirs en tous domaines.
« Je ne me suis pas trompé, c’était ce dont j’avais besoin : être plus proche des animaux et en même temps plus proche des dieux et, à travers tout cela, la florissante luxuriance d’un pays bien gouverné. Oui, l’ami, c’était là l’œuvre de l’homme fort ».
« Je n’ai pas besoin de vous dire que, moi comme vous, nous souhaitons que les Pays-Bas et Orange soient au-dessus de tout! Mais… ce cri de guerre ne peut plus être un cri de guerre parce qu’il a été répété a satiété, éculé, galvaudé et usé par les nationalistes de vieille mouture; par de gros bonshommes tout gras affublés de moustaches tombantes, qui remplissent des salles de réunion pour se plaindre, se lamenter et se consumer en jérémiades parce que notre nation, hélas, n’a jamais eu assez de sentiment national. (…) Et nous, les combatifs, nous ne pouvons rien avoir en commun avec eux! Car, nous, nous ne voulons pas nous plaindre, mais agir. Mais nous ne voulons pas non plus pousser des cris de joie, car nous savons qu’en tant que peuple nous n’avons encore rien – nous avons la ferme volonté de mettre un terme définitif à notre misère! »
« Tout, aujourd’hui, est cérébralisé et calculé. Il n’y a plus place en ce monde pour l’aventure, l’imprévu, l’élasticité, la fantaisie et la «démonie». La raison raisonnante la plus bête garde seule droit au chapitre. Dieu s’est mis à vivre peinard. Cette époque est morte, sans âme, sans foi, sans art, sans amour. (…) Ce n’est plus une époque, c’est une phase de transition mais qui peut nous dire vers où elle nous mène? Si tout devient autrement que nous le voulons — et pourquoi cela ne deviendrait-il pas autrement? On pourra une fois de plus nous appeler « les fous ». Tout acte peut être folie, est en un certain sens une folie. Et celui qui craint d’être appelé un « fou », d’être un « fou », celui qui craint d’être une part vivante d’un tout vivant, celui qui ne veut pas « servir », celui qui ne veut pas être « facteur » en invoquant sa précieuse « personnalité » et ainsi faire en sorte qu’advienne un monde contraire à ses pensées, celui qui a peur d’être un «lépreux de l’esprit», qui ne veut être « particule », qui ne veut être ni une feuille dans le vent ni un animal soumis à la nécessité ni un soldat dans une tranchée ni un homme armé d’un gourdin et d’un revolver sur la Piazza del Duomo (ou sur le Dam); celui qui ne commence rien sans apercevoir déjà la fin, qui ne fait rien pour ne pas commettre de sottise: voilà le véritable âne! On ne possède rien que l’on ne puisse jeter, y compris soi-même et sa propre vie. C’est pourquoi, il serait peut-être bon de nous débarrasser maintenant de cette « République des Camarades », de cette étable de « mauvais bergers ». Oui, avec violence, oui, avec des « moyens illégaux »! C’est par des phrases que le peuple a été perverti, ce n’est pas par des phrases qu’il guérira (Multatuli). Donc, répétons-le: aux armes! »
evola_as_he_is@{{emailDomain}}